Les parcs nationaux
Les parcs nationaux
QUEL PARC VISITER AU KENYA
Le Kenya compte de très nombreux parcs nationaux aux ecosystèmes variés.
Cette richesse naturelle préservée permet l’organisation de safaris sur mesure et luxueux en plein coeur de ces écrins naturels.
Réserve nationale du Masai Mara
Située au sud-ouest du Kenya, la réserve nationale du Masai Mara est la prolongation naturelle du parc du Serengeti en Tanzanie. L’on aura aisément deviné que la réserve tient son nom du peuple Masaï, ethnie que l’on ne présente plus tant elle est connue, et de la rivière Mara qui coule sur ses terres.
La terre du Masai Mara est principalement recouverte de savane ondulée de quelques basses collines. A l’ouest, le territoire est limité naturellement par l’escarpement d’Oloololo, au sud par la Sand River. La présence de trois rivières en confluence, la Mara, la Sand River et la Talek, a permis l’existence de nombreuses zones de marécages qui permettent l’épanouissement de nombreux écosystèmes favorables à la vie des animaux d’Afrique. On trouve dans cette réserve idéale pour les activités de safari de nombreux mammifères, oiseaux et reptiles.
Vous pourrez bien sûr observer: éléphant, buffle, léopard, lion, guépard… Mais au-delà de ces “stars de la savane”, pourront être observés un nombre important de mammifères africains tels que ’impala, zèbre, gazelle de Grant, gazelle de Thomson, éland du Cap, gnou, ou encore le dik-dik, adorable antilope naine ne mesurant que 30 à 43 cm à hauteur d’épaule, et bien d’autres encore. Parmi les reptiles, on peut citer le crocodile, le varan.
Le spectacle le plus beau et le plus époustouflant auquel l’on peut assister dans ce parc, au-delà de l’observation de la flore et de la faune sauvage dans un environnement préservé, est celui des migrations d’animaux d’une rive à l’autre de la rivière Mara.
Deux fois par an, gnous, buffles, gazelles de Thomson et zèbres se retrouvent acculés au bords des rives de Mara et se réunissent en grands troupeaux afin de se lancer dans la dangereuse traversée ensemble, de façon à éviter le plus possible les prédateurs qui les y attendent, chasseurs terrestres, comme les lions, hyènes ou léopards, ou aquatiques, tels les crocodiles tapis dans les eaux.
Ce sont des troupeaux gigantesques pouvant atteindre plus de 10 000 individus, qui fournissent un effort titanesque en commun pour gagner l’autre rive. Ces traversées ou “crossings”, comme on les appelle en Afrique, constituent un tableau subjuguant symbolique de la lutte universelle des espèces vivantes pour leur survie. Une expérience inoubliable pour le voyageur en quête d’émerveillement. Les photographes amateurs considèrent ce territoire comme l’un des plus beaux pour la photographie animalière.
Les safaris que nous organisons pour observer la migration vous permettront de vivre des moments inoubliables.
La réserve de Masaï Mara est accessible par la route, avec des pistes en assez mauvais état, mais aussi t par les airs grâce à quatre piste d’atterrissage en terre battue. Depuis Nairobi, il faut compter un peu plus d’une heure d’avion.
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Le parc national du mont Kenya et l’ascension du mont Kenya
C’est en 1949 que fut créé le parc national du Mont Kenya afin de protéger toute la région du mont Kenya. La zone forestière dans laquelle le parc est intégré est d’une telle diversité biologique qu’elle fut désignée comme “réserve de biosphère” par l’UNESCO. Mais ce n’est pas tout puisque le parc national et la réserve forestière font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1997.
Il était indispensable pour le gouvernement kenyan de protéger cet espace naturel exceptionnel afin de sauvegarder la biodiversité, et la beauté du parc, et ainsi d’y développer le tourisme qui représente une économie locale très importante.
Si l’on compte les surfaces des deux entités, parc national et réserve forestière, l’espace compte 1 420 km2, dont la plupart se situe à plus de 3 000 m d’altitude.
La préservation du site et, notamment, de ses ressources en eau, a permis l’établissement de nombreuses fermes agricoles qui bénéficient des eaux ruisselant de la montagne. Le mont Kenya est le deuxième plus haut sommet d’Afrique, après le célèbre Kilimandjaro, avec une altitude impressionnante de 5 199 m. Il est situé au niveau de l’équateur et on le trouve à environ 200 km au nord-ouest de Nairobi. Auparavant, il était un volcan en activité dont on estime qu’il a pu atteindre une hauteur vertigineuse de 6 500 m.
Aujourd’hui éteint, le mont se caractérise par la présence de glaciers, au nombre d’environ douze. Malheureusement, ces glaciers semblent condamnés à disparaître compte tenu des changements climatiques.
Plusieurs sommets secondaires forment des escarpements et vallées glaciaires. Les alpinistes et fans de trekking avertis peuvent faire l’ascension du mont par plusieurs chemins de randonnées menant vers les sommets secondaires. Une randonnée se fait en moyenne en une dizaine d’heures de marche sur 1900 m de dénivelés. Un guide est indispensable.
On y trouve six étages de végétation allant de la steppe au glacier. Les cultures agraires dominent le paysage jusqu’à 2 000 m d’altitude, puis c’est au tour de la forêt vierge de s’étendre jusqu’à 3 600 m. Parmi les animaux qui peuplent cette incroyable réserve de biosphère on peut observer : buffle, léopard, les rois sont certainement les éléphants dont les voies de migrations traversent le territoire.
Le parc des Aberdares
Le parc national des Aberdares se situe au coeur de la chaîne de montagnes Aberdares, à 150 km de Nairobi. Il est l’un des parcs kenyans le plus en altitude et le plus largement recouvert de forêts. Le mont Lesatima qui se dresse à une altitude de 3 999 m est le sommet le plus élevé du parc. Les touristes amateurs de beaux paysages de forêt seront comblés par les vues magnifiques que l’on peut contempler à cet endroit, faites d’une succession de montagnes et de vallées boisées. Le parc abrite de surcroît de nombreuses cascades. Le parc des Aberdares est riche d’une faune importante. Les touristes attentifs apercevront des animaux à travers l’épaisseur de la végétation: buffles, phacochères, guibs, cobs, et bien d’autres, dont le fameux singe Colobe, ainsi que quelques 200 espèces d’oiseaux.
Parc national du lac de Nakuru
Le lac de Nakuru s’étend dans la vallée du grand rift, au sud de Nakuru et au centre du Kenya. Le parc national a été créé dans le but de protéger le lac et ses environs, parsemés de cascades et de falaises, pour une surface totale de 188 km2. Le lac et son parc sont perchés à une altitude de 1 758 m. En toute saison, le parc reste humide et vert. La flore y est exceptionnelle, composée entre autre d’acacias jaunes et de forêts d’euphorbes. C’est un lac alcalin, donc salé, qui accueille une population permanente d’environ 1 million de flamands rose, spectacle impressionnant et superbe d’une espèce à l’inégalable élégance.
Les mouvements d’envols collégiaux sont une féérie incomparable. Les oiseaux sont à l’honneur au lac Nakuru avec plus de 400 espèces qui y sont représentées dont l’ibis, le héron, le pélican ou l’aigle pêcheur. Des rhinocéros blancs et des rhinocéros noirs ont été réintroduits dans le parc.
L’on aura aussi le plaisir d’observer des lions et des léopards, majestueux prédateurs d’Afrique. Le parc protège aussi de nombreuses espèces d’herbivores tels la girafe de Rothschild, sous-espèce de girafe dont il ne reste que 600 individus sauvages environ, ainsi que de nombreuses gazelles de Grant et de Thomson sans oublier les hippopotames.
Parc national d’Amboseli
C’est au nord du Kilimandjaro, dans la vallée aux reliefs accidentés du grand rift, que l’on trouve cette exceptionnelle réserve de biosphère qu’est le parc national d’Amboseli. L’étendue du parc est d’environ 400 km2. Ce territoire inspira à Hemingway son célèbre roman Les neiges du Kilimandjaro, tant il fut fasciné par la beauté de ses paysages. Ce parc national est l’un des plus anciens du Kenya. Il est aussi l’un des plus visité, le deuxième en termes de nombre de visiteurs annuel. Les paysages du parcs sont variés, allant de l’étendue de sables aux bois d’acacias Tortilis. Selon les saisons les espaces naturels évoluent, lors des fortes chaleurs l’on peut apercevoir des étendues d’eau qui ne sont pas réalités, mais mirages… La faune y est spectaculaire avec pas moins de 1 000 éléphants, ainsi que des buffles, gnous, antilopes, gazelles et hippopotames, entre autres… Les eaux qui s’écoulent du Kilimandjaro permettent aux marais de ne jamais s’assécher, et ainsi à de nombreuses espèces d’oiseau de prospérer.
Les ornithologues y trouveront donc un petit coin de paradis habité par d’impressionnantes colonies d’oiseaux comme les flamants roses, les cormorans, les pélicans, les hérons gris et bien d’autres. Les amateurs de safaris photo y trouveront des lumières splendides au petit matin pour immortaliser les paysages et animaux par de magnifiques clichés, avec pour décor naturel le majestueux Kilimandjaro.
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La réserve nationale de la forêt de Kakamega
La réserve nationale de Kakamega s’étend sur une superficie de 42 km2 qui, en soi, n’est pas une étendue très importante, mais la réserve n’est qu’une partie de la forêt de Kakamega qui s’étend sur 230 km2. Cette forêt est d’une grande importance pour la diversité des écosystèmes au Kenya puisqu’elle est la dernière forêt tropicale primaire du pays. La forêt se trouve au sein du comté de Kakamega. La forêt est la dernière à représenter l’ancienne forêt tropicale primaire qui s’étendait de l’océan Atlantique au large de la Guinée, à l’océan Indien sur les côtes kenyannes. C’est entre 1 500 et 1 700 m que s’épanouit cette forêt unique.
Elle est parsemée de clairières crées, soit par les animaux comme les troupeaux d’éléphants, soit par l’homme afin d’y faire paître ses troupeaux. Les mois les plus propices à la visite de la forêt sont les mois de janvier et février pendant lesquels il y a le moins de précipitations. Les températures oscillent entre 20° et 30° durant la journée. La forêt ne compte pas énormément d’espèces de grands mammifères mais elle abrite de très nombreuses espèces d’oiseaux, et de papillons. Ce sont les papillons qui tiennent le haut du pavé avec pas moins de 400 espèces représentées!
Le parc national de Hell’s Gate
Le parc national de Hell’s Gate, ou «la porte de l’enfer», porte bien son nom puisqu’il le tient de deux falaises dont la roche est rouge et qui forment l’enceinte d’un bassin à géothermie active. Il s’agit d’un vaste espace, d’environ 70 km2, dans lequel, à la faveur de l’activité volcanique, se sont formés des grottes et cavités, des gorges et canyons, ainsi que des geysers, fumées de soufre, cascades et sources d’eau chaude. La présence d’une activité volcanienne semble représenter un danger pour les touristes mais en réalité ce parc national est l’un des seuls au Kenya où les safaris à pied, en vélo et en voiture sont possibles, en raison de la faible quantité d’animaux qui y vivent. Le parc se situe dans la vallée du grand rift, non loin du lac et de la ville éponymes de Naivasha au sud, et dans le district de Kakuru. Hell’s Gate se trouve à 90 km au sud-est de Nairobi.
L’on pourra observer principalement des herbivores, zèbres, buffles, élands, gazelles de Thomson, girafes et singes. On trouve aussi des oréotragues, charmantes petites antilopes de seulement 60 cm au garrot, et dont les mâles sont reconnaissables grâce à leurs cornes droites. On trouvera tout de même quelques prédateurs comme le lion, le léopard et le guépard. Le climat y est très chaud et sec, la terre y est cependant parfois arrosée de fortes pluies. La richesse géothermale du parc de Hell’s Gate a permis de construire une station géothermique, du nom d’Olkaria et qui est la première de ce genre au Kenya. Elle génère de l’électricité à partir des geysers et sources chaudes du site.
Le lac Naivasha
En langue maa (langue Masaï), le lac Naivasha se nomme «Nai’posha» qui signifie «eau agitée». c’est un grand lac d’eau douce situé à 85 km au nord-ouest de Nairobi, dans la vallée du grand rift.
Pourquoi appeler ce lac «eau agitée»? Parce que des tempêtes inattendues s’y déclenchent parfois. Le lac de Naivasha a une superficie moyenne de 139 km2, en réalité sa taille peut aller de 114 à 991 km2 durant la saison des pluies. Il est encerclé par un marais qui s’étire sur 64 km2 environ, selon les précipitations. Il est aussi environné par deux autres lacs de moindre importance, les lacs Oloiden et Sonatchi, qui est un lac de cratère vert. Le lac se situe en hauteur puisqu’il réside à une altitude de 1 884 m. Quant à sa profondeur, elle est en moyenne de 6 m avec un maximum de 30 m. La particularité du lac et de ses alentours est d’être un sanctuaire ornithologique de renommée mondiale. Il abrite pas moins de 400 espèces d’oiseaux. Le lac et sa presqu’île de Crescent qui se dessine en forme de croissant sont un véritable refuge pour les espèces d’oiseaux qui y vivent par centaines. On trouve notamment des tisserins, des hérons et des ibis. C’est sur Crescent Island qu’a été tourné le célèbre film Out of Africa !
Le lac renferme évidemment des poissons dont les oiseaux se nourrissent, en particulier les aigles pêcheurs dont les sorties de pêche en vol piqué sont très impressionnantes. Une végétation impressionnante environne le lac, dont les forêts sont principalement composées d’acacias, et qui permet aux oiseaux de nicher. Mais d’autres animaux y ont aussi élu domicile comme la girafe qui est gourmande de feuilles d’acacias, l’hippopotame qui apprécie les bains d’eau et de boue dans le lac et ses marais, le buffle et de nombreuses espèces de singes. Les rives du lac sont aussi habitées par l’homme puisqu’elles hébergent un bassin de production de fleurs sous serre qui représente une économie importante pour les habitants de la région. Les serres côtoient des bâtiments d’administration ou des hôtels. La présence de cultures coûteuses en eau a pour conséquence d’assécher le lac. Dans les années 1890, le lac fut complètement asséché, du fait de l’activité d’horticulture et notamment de la culture de roses. Plus tard le lac s’est reconstitué mais il subit aujourd’hui des conséquences similaires. La région du lac Naivasha fait aussi part de l’histoire coloniale du Kenya puisqu’ entre 1937 et 1950 cette région servit de piste d’amerrissage pour les hydravions de la compagnie de transport Imperial Airways, qui amenait passagers et marchandises depuis Southampton en Angleterre vers l’Afrique du Sud. L’auteur et naturaliste Joy Adamson, qui raconte dans le le roman Born Free le sauvetage d’une jeune lionne, vécut sur les rives du lac.
Le parc national de l’île Ndere
Le parc national de l’île Ndere recouvre toute la surface de l’île Ndere, petite terre de 4,2 km2 et perchée à une altitude de 1 343 m dans le lac Victoria. L’île n’est plus habitée par l’homme depuis 1986 où elle est entrée dans la catégorie des parcs nationaux. Géographiquement, l’île Ndere se situe dans le comté de Kisumu, à l’ouest de la ville éponyme et à 150 m de la rive nord du golfe de Winam qui est relié au lac Victoria par le détroit de Rusinga. Plusieurs accès sont possibles vers l’île, par la route entre Kisumu et Bondo puis par une piste jusqu’au village de Kasuma, ou par bateau depuis Kisumu. D’où vient le mot Ndere? C’est un terme provenant de la langue luo, langue nilotique occidentale parlée par le peuple Luo du Kenya et de Tanzanie. Ndere signifie «lieu de rencontre» pour les Luo, dont une légende raconte que c’est à Ndere que s’est reposée la première épouse, mère de tous les Luo, pendant son voyage de la vallée du Nil vers sa destination finale de Kit Mikayi, empilement rocheux de 40 m situé non loin de la route reliant Kisumu et Bondo et dont le nom signifie «pierre de la première femme».
Mais les Luo ont aussi un autre nom pour désigner cette superbe petite île, «chula rabour» ou «île rouge», qui se rapporte aux couleurs des arbres Themeda aux feuilles rouges qui habillent le sommet de l’île. Les voyageurs en quête de dépaysement en pleine nature pourront camper sur l’île même.
Des sentiers de randonnée existent Lorsque l’on se trouve sur l’île Ndere, l’activité principale est bien sûr la découverte de la faune et de la flore exceptionnelles qui y sont protégées. Il y a d’abord de nombreuses espèces d’oiseaux puisqu’un tiers des espèces recensées dans l’écosystème du lac Victoria se trouvent sur l’île, soit 130 sortes d’oiseaux. On trouve notamment les majestueux aigles pêcheurs d’Afrique.
Le parc national de Kora
Le parc national de Kora est situé à environ 120 km à l’est du Mont Kenya. Le parc s’étend sur une superficie de 1 787 km2. Il est enceint au nord par un autre parc national, celui de Meru, et par la rivière Tana, à l’est par la rivière Mwitamvisi. Le lieu fut d’abord classé parmi les réserves naturelles en 1973 puis deviendra un parc naturel à la funeste occasion de l’assassinat de George Adamson en 1990. Adamson, défenseur de la nature, fut tué par des braconniers, mais son oeuvre est perpétuée. Un programme pluridisciplinaire visant au développement a été mis en place simultanément au parc de Kora ainsi qu’à celui de Meru. Il s’agit notamment de reconstruire le camp de George Adamson, Kampi Ya Simba, afin d’en faire un mémorial et un lieu de visite pour les touristes.
Le programme de développement contient aussi des projets de construction ou d’amélioration des routes afin d’améliorer l’accessibilité des lieux. Le parc de Kora a longtemps souffert d’une réputation de dangerosité, c’est en partie pour redorer l’image du site que les pouvoirs publics en ont fait un parc à vocation de protection.
Le parc national de Meru
Le parc national de Meru est situé à l’est de la ville de Meru et à 350 km de Nairobi. Il atteint une surface de 870 km2 et, en raison d’une pluviométrie très abondante, il est recouvert de marais opulents ornés de hautes herbes. Le parc de Meru est lié, tout comme celui de Kora, à l’histoire de Joy et George Adamson puisque c’est à cet endroit que le fils de la lionne Elsa, fameuse protagoniste du livre de Joy Adamson Born Free, a été réintroduit dans son environnement naturel après avoir été élevé en captivité, ainsi que le guepard Pippa, qui appartenait aussi au couple. Le guépard fut tué par des braconniers, ce qui a provoqué un grand renforcement de la sécurité à cet endroit.
Le braconnage fut d’ailleurs meurtrier à Meru dans les années 90 puisque de nombreuses espèces y avaient disparu comme le rhinocéros, l’éléphant…
Une opération de grande ampleur dénommée Opération Genesis fut mise en place pour mener à bien la réintroduction de ces animaux. L’opération est menée grâce à la coopération du Kenya Wildlife Service, de l’Agence française de Développement et du Fonds français pour la nature et l’environnement. Ce qui fait la grande valeur de ce parc, ce sont les nombreuses rivières qui le traversent, et qui évoluent selon la densité de pluie des saisons. Les animaux peuvent s’abreuver tout au long de l’année. Au delà des animaux précédemment cités, l’on trouve aussi des guépards et léopards. Mais le charme de Meru est de posséder des écosystèmes différents, représentatifs de l’Afrique, dans lesquels l’on peut observer quantité d’animaux rares comme l’oryx beïsa, bovidé à longues cornes, pouvant atteindre facilement 1 m, et qui ne se trouve que dans la région de la corne de l’Afrique. On trouvera encore, et entre autres, des gérénuks ou gazelles de Waller, surnommées antilopes girafes grâce à leur très long et fin cou, ainsi que des petits koudous, magnifique espèce d’antilope ornée de majestueuses cornes ondulées. Les voyageurs qui souhaitent découvrir le monde loin des foules seront à leur aise à Meru qui est l’un des parcs les moins fréquentés du Kenya, mais sans doute un des plus beaux !
Les magnifiques et divers paysages donneront aux visiteurs attentifs et patients la possibilité d’observer une faune exceptionnelle.
Au delà des parcs nationaux, de la découverte de la splendeur des écosystèmes africains, le voyage au Kenya est aussi l’occasion d’apprendre la culture et l’histoire de ce grand pays d’Afrique de l’est.
Sources:
- Wikipédia: Kenya, Karen Blixen, OUt of Africa, La ferme Africaine, Safari, George Adamson, Joy Adamson, Louis Leakey, nairobi, Uganda Railway, Sheng, Maasaï, Parc national de Nairobi, Nyahururu, Gilgil, Chutes de Thomson, Parc national d’Aberdares, Lac Nakuru, Girafe de Rothschild, Rhinocéros noir, Parc national d’Amboseli, réserve nationale de la forêt de Kakamega, Parc national de Hell’sGate, Lac Naivasha, Oréotrague, Parc national de l’île Ndere, Kit Mikayi, Luo (langue), Golfe de Winam, Parc national de Kora, Parc national de Meru, petit koudou, oryx beïsa, gazelle de Waller, Réserve nationale du Masai Mara, Parc national du mont Kenya
- Site du Routard: Parc National d’Aberdares, Parc national d’Amboseli, Lac Naivasha.
- Site officiel de l’office du tourisme du Kenya: Lac Nakuru
- Magical Kenya.fr: forêt de kakamega, Lac Naivasha et hell’s Gate
- Site de l’Unesco: Parc national/Forêt naturelle du mont Kenya
- Site Linternaute: Parc et forêt naturelle du mont Kenya
